immunité
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Vaccination 2018 : 11 vaccins au lieu de 3
- Le 30/04/2018
- Dans Actualités
1er janvier 2018 : l'année des 11 vaccins obligatoires
Alors que beaucoup de nos voisins européens laissent en général le choix aux citoyens de se faire vacciner ou non (voir carte ci-dessous), depuis plusieurs années maintenant, la France, enregistre une baisse de la vaccination.
En effet, les derniers scandales liés aux médicaments, les financements de la campagne de notre Président, le poids financiers de l'industrie pharmaceutique et les déclarations d'Agnès Buzin (voir "prise de position" à la fin de l'article), ont engendré de la part des français une certaine méfiance.
Obigation vaccinale en France et en Europe en 2015 (Le Figaro)
Il faut rappeler également que depuis 2008, on ne trouvait plus les seuls 3 vaccins obligatoires (DTP) sous forme combinée, abandonnés pour de vagues raisons d'intolérances (alors que ce trivalent ne comportait pas d'aluminium) mais des vaccins obligatoires et recommandés combinés, ce qui posait problème quand on voulait ne faire que les vaccins recommandés, mais également augmentait le coût.
Plusieurs pétitions ont d'ailleurs vu le jour car il était impossible d'être à jour de ses vaccinations sans se faire injecter un ou deux autres vaccins non obligatoires ...
Pour résoudre ce problème qui prenait de l'ampleur, notre ministre de la santé a trouvé la solution : au lieu de refaire fabriquer le DTP, Agnés Buzin a tout simplement décidé de protéger les français contre huit autres maladies : la coqueluche, le R.O.R. (rougeole, oreillons, rubéole), l'hépatite B, l'haemophilus influenzae, la méningite C, le pneumocoque.
Ainsi les vaccins recommandés que l'on trouvait associés aux obligatoires deviennent eux aussi obligatoires.
Les enfants nés à partir du 1er janvier 2018 devront donc se conformer à l'obligation vaccinales contre 11 maladies (il n'y a pas de rétroactivité sur cette loi).
Vous trouverez ci-dessous les obligations vaccinales pour les enfants nés avant 2018 et au 1er janvier 2018 (Service Public):
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F767
Un texte de loi sera intégré dans le PLFSS.
Notez bien que les parents ne se conformant pas à la loi ne seront pas sanctionnés mais les enfants devront être vaccinés pour bénéficier des structures publiques telles que les crèches et les écoles.
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La Diphtérie
- Le 30/04/2018
Quelles sont les maladies contre lesquelles on nous vaccinait, avant le 1er janvier 2018 ?
En France, pour ceux nés avant le 1er janvier 2018, la seule vaccination obligatoire est la primo-vaccination du D.T.P.(Diphtérie, Tétanos et Poliomyélite), c'est à dire 2 injections à 2 et 4 mois et un rappel à 11 mois. Sur les 29 pays européens, seuls 10 pays obligent à la vaccination du D.T.P. (soit un tiers).
En France, après la primo-vaccination obligatoire, les rappels sont recommandés, sauf pour la poliomyélite où les rappels sont obligatoire jusqu'à l'âge de 13 ans.
La vaccination du B.C.G. ayant été rendue facultative à partir de 2007, elle reste cependant conseillée notamment en île-de-France. Mais contre quelles maladies nous protége t-on ?
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Le fluor, un toxique ...
- Le 14/12/2015
Le fluor, un toxique !
En mars 2014, la parution de la très sérieuse revue médicale "The Lancet"laissait perplexe : "le fluor est un des cinq neurotoxiques mis en évidence" ... Explications :
Ainsi, dans le monde, des millions d'enfants souffrent de troubles cognitifs (autisme, trouble de l'attention avec hyper-activité, dyslexie ...) qui seraient en partie dus aux produits chimiques industriels, affectant le cerveau en développement.
Vous pensez que le fluor est un oligo-élément essentiel à l'homme ? Pas du tout : en fait, le fluor n'est autre qu'un déchet industriel. Utilisé dans la réalisation de certains pesticides, on en retrouve dans l'alimentation humaine (thé, épinards, carottes, chou, certaines eaux minérales, le sel de table ...).
Dans les années 40, l'extraction de l'aluminium à partir de la cryolithe engendre une grande quantité de déchet dont notamment le fluorure de sodium. Pour palier au rejet de ce poison, les industriels l'emploient comme mort aux rats, agent de fixation des couleurs, pesticides etc. Mais cela demeure insuffisant pour abaisser suffisamment les stocks de fluorures, d'autant plus que les autorités gouvernementales refusent qu'ils soient déversés dans les rivières en raison de la mortalité élevée des poissons ... (pour en savoir plus sur l'histoire du fluor cliquez ici).
Et il faut bien avoir à l'esprit que les fluorures (fluor et ses composés chimiques) ne sont éliminés qu'en partie et que, ce qui n'est pas éliminé, est cumulatif et persistant (Travaux du Docteur Durbin) ...
Sur wikipédia, la toxicité chronique et par ingestion est donnée comme telle:
1mg / jour : Protection contre les caries
2 mg / jour : risque de fluorose dentaire
10 à 40 mg / jour : fluorose du squelette
20 à 80 mg / jour : fluorose ankylosante
100 mg / jour : retard de croissance
125 mg / jour : altération rénale
200 à 500 mg / jour : Dose létale
Cependant, le dentifrice est loin d'être la seule source de fluor : le thé, les produits de la mer, l'eau (apport autorisé), le sel (apport autorisé), certains médicaments contiennent des fluorures. Est-il donc nécessaire d'en ajouter dans le dentifrice ?...
Le fluor n'est pas un minéral essentiel : en toxicologie, le fluor est reconnu pour être au moins aussi toxique que le mercure et à peine moins que l'arsenic !
Ainsi, il est tout-à-fait normal de trouver des mises en garde sur les tubes de dentifrice ("ne pas avaler").
A la menthe, à la fraise, au citron ... Tout comme les premiers chewing-gums, le petit enfant à qui l'on dit de ne surtout pas avaler le dentifrice est bien incapable de le faire !
Cela représente une si petite dose ...
Il est donc légitime de se poser également la question du bien fondé de la complémentation auprès des petits enfants en fluor associée à la vitamine D (zymaduo pour ne pas le citer) ...
Faut-il continuer à utiliser des dentifrices au fluor ? D'autres explications ici.
Pour ceux qui ne veulent pas / plus utiliser de dentifrice fluoré, je vous invite à vous en procurer en magasin bio. On peut également trouver des recettes de dentifrices "maison" sur le net, très simples à réaliser. A vous de jouer !
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La vitamine D : une vitamine essentielle
- Le 21/01/2015
- Dans Actualités
La vitamine D, pseudo vitamine, quasi hormone aux multiples rôles : immunité, croissance, bien-être et bien d'autres encore ...
La vitamine D, contrairement aux autres vitamines, ne se trouve quasiment pas dans notre alimentation. Nous la fabriquons majoritairement entre avril et septembre, lorsque les UVB sont suffisamment puissants pour que notre peau la synthétise. Ainsi, notre corps constitue des réserves pour la saison froide (d'octobre à avril).
Mais il y a un hic ... Nous ne sommes pas tous exposés de la même façon au soleil ... Ainsi, en France (au-dessus des Pyrennées), 70 à 80 % de la population se trouve carencée en hiver, les réserves étant épuisées à l'automne ...
De plus, la couleur de peau a une influence sur la synthèse de la vitamine D : ainsi les peaux claires la synthétisent bien plus rapidement que les peaux foncées. Les peaux noires doivent rester deux fois plus longtemps au soleil pour synthétiser la même quantité de vitamine D que des peaux blanches.
Mais quels sont les rôles de la vitamine D sur notre métabolisme ?
Autrefois donnée aux enfants pour lutter contre le rachitisme (la célèbre "huile de foie de morue"), c'est en Angleterre, en en 1782 que le Dr Dale-Percival en donna l'initiative.
En France, en 1865, c'est le Dr Armand Trousseau qui recommanda l'huile de foie de morue et le soleil pour lutter contre le rachitisme de plus en plus présent.
C'est bien plus tard, qu'on démontre le rôle de la vitamine D sur la fixation du calcium sur l'organisme. En fait, elle régule le calcium de l'organisme. De ce fait, elle a un rôle dans la prévention de certaines maladies telles que l'ostéoporose, l'ostéomalacie, la polyarthrite-rhumatoïde, le rachitisme etc.
Plus tard, d'autres études démontrent que la vitamine D a un rôle important dans l'immunité innée (défense de l'organisme immédiate face à des agents infectieux). Ainsi, on observe moins de rhumes et de grippe chez les personnes ayant un bon taux de vitamine D.
Elle ferait également baisser les facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires, certaines maladies auto-immunes, le diabète de type 1 ...
Mais d'autres propriétés sont apparues et pas des moindres : des résultats en laboratoire (les frères Garland) établissent clairement que la vitamine D s'oppose au développement des tumeurs chez l'animal ou dans des cultures de cellules ... Par ailleurs, des cartes établissant le taux d'ensoleillement montrent clairement moins de cancers dans les pays mieux dotés en UVB "utiles".
D'autres études encore montrent qu'une carence en cette vitamine augmente le risque du cancer du côlon.
De plus, Elle interviendrait également sur la production de sérotonine et d'adrénaline, régulatrices de l'humeur...
Comment ?
Pour assurer un bon taux de vitamine D, il convient de s'exposer un peu tous les jours, à la mi-journée, le plus découvert possible entre avril et septembre. Une exposition de dix à quinze minutes à midi en été, jambes et bras découverts apporterait environ 2500 UI. Bien évidemment, sans crème solaire, qui ne permettrait plus aux UV de passer !
Quinze à trente minutes par jour suffisent, selon la tolérance de chacun car il n'est pas question de brûler! Il est donc indispensable d'observer sa propre tolérance pour ne pas faire rougir la peau et d'avoir à l'esprit que plus la peau est foncée, plus elle aura besoin d'une dose importante de soleil pour fabriquer de la vitamine D !
Pour les vacances dans les pays chauds, en montagne, en bateau etc., il reste impératif, quelle que soit la couleur de la peau, de se protéger pour ne pas brûler (vêtement, chapeau, lunettes de soleil, crème solaire ...).
A partir du moment où le soleil devient désagréable sur la peau, il faut s'en retirer. Ainsi, vous obtiendrez un bon taux de vitamine D, sans les méfaits liés aux UV. En France, au-dessus de la chaine naturelle des Pyrennées (donc pour beaucoup d'entre nous), l'ensoleillement étant trop faible, il faudra toutefois se complémenter à l'automne pour maintenir un bon taux de vitamine D, l'alimentation en contenant trop peu, y compris en consommant des laits ou yaourts enrichis.
Combien ?
Selon les recommandations officielles, 200 UI par jour pour des adultes sont suffisants. Cependant un bon taux de vitamine D au sortir de l'été doit se situer entre 30 et 60 ng /mL. Or, 200 UI (5 ng) par jour sont insuffisantes pour obtenir un tel taux dans le sang. Selon certains chercheurs, il faudrait 1400 UI (35 ng) ...
Quoi qu'il en soit, se complémenter à la fin de l'automne jusqu'au printemps reste une bonne alternative (pas de vitamine D au beaux jours lorsqu'on prend le soleil!). Vous pouvez demander à votre médecin traitant une prescription pour faire mesurer votre taux de vitamine D. Au sortir de l'été, le taux doit être haut. En revanche, en hiver, si vous mesurez votre taux, il y a de fortes probabilités pour qu'il soit au plus bas.
La vitamine D3 est la plus assimilable. Elle est à privilégier (en voici une de bonne qualité). Enfin, sachez que différentes études mettent en avant qu'une dose quotidienne de vitamine D est bien plus profitable que des doses massives pour plusieurs mois...
Pour les plus jeunes, évitez le célèbre complexe de vitamine D associé au fluor. En effet, de récentes études (The Lancet) démontrent encore une fois la toxicité du fluor (ce sera le sujet d'une prochaine newsletter).
Une dernière chose, n'oubliez pas de prendre votre vitamine D3 lors du repas pour une bonne assimilation avec les gras !
Pour en savoir plus sur les vitamines et les minéraux travail-fin-d-etude-2.pdf(172.65 Ko)